Décrire
un petit bonheur?
Un
seul?
Alors
qu'il y en a mille?
Pourquoi
celui-là, plutôt qu'un autre?
Avez-vous
pensé
Aux
délaissés?
A
leur jalousie?
Imaginez
qu'ils fassent la grêve
Pour
se venger?Ah non, merci!
C'est
un petit bonheur
de
croiser un sourire
d'écouter
la musique,
d'ouvrir
un roman, le lire.
D'entrer
dans une expo Faire des plaisirs
menus
de
partager un apéro et même
viser l'absolu
et de
monter à vélo. Sans
attendre d'être reconnu.
D'aller
au cinéma Plonger dans
un regard
de
boire un chocolat partager
souvent tard
ou se
croiser les bras, une peine ,
un cafard
Admirer
le Canigou, Et cette cascade
qui mousse,
Aux
idées noires,tordre le cou les rires qui
éclaboussent,
et
s'esclaffer comme des fous. les violettes
qui poussent.
Le
petit bonheur, il est caché comme la timide violette dans le
sous-bois.
Le
petit bonheur, on peut passer très près et ne pas le voir et même
l'écraser
par
négligence.
Espiègle,
il ne se dévoile pas, il faut le débusquer, l'apprivoiser, puis le
choyer
et
l'emmener partout avec soi.
Alors,
ce petit bonheur-là, il se déploie, prend ses aises, redécore
l'environnement de ses pépites inattendues.
Dans
les éclats de rire des petits-enfants qui courrent à celui qui, le
premier
entrera
dans mes bras, il est là.
Dans
le sourire de cet inconnu que je croise, il est là.
Dans
le merci du piéton pour qui je me suis arrêtée, il est là.
Dans
le regard complice échangé avec l'ami, il est là.
Dans
cette petite salle où je vous retrouve, le mardi, il est là.
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