Deux fois par semaine, je vais chercher mes petits enfants à l'école. Ce sont deux rendez-vous que je savoure et que j'ai mijotés. Pour le repas, il faudra du pain tomate qu'ils adorent, du dos de cabillaud pour Pierre et du filet de sabre pour Cécile, et en dessert la tarte aux pommes maison. Cécile est à l'école maternelle; Quand sa maîtresse ouvre la porte de  la classe, elle va chercher son manteau accroché au_dessus de son prénom: Cécile, ensuite nous récupérons Pierre dans la cour des grands et nous allons chez moi: Mamie Annie en marchant, c'est tout près. Papi Jeannot nous attend. Pendant que je m'agite dans la cuisine, ils se blottissent dans le canapé où Papi Jeannot leur lit une histoire. L'heure du retour arrive vite et on se quitte devant l'école avec quelques baisers. Ces petits bonheurs sont de grands bonheurs, qu'on peut faire revivre comme si c'était aujourd'hui.
mercredi 13 avril 2016
Les petits bonheurs par Annie
dimanche 10 avril 2016
Le bonheur et les petits bonheurs par Nicole
Le
BONHEUR ? N' est-ce pas une quête perpétuelle pour chacun de
nous ?
Mais
existe-t-il ? ... Où se cache t-il ? …Pouvons nous
l'apprivoiser puis
l'
enfermer afin qu' il ne s' échappe ?...
Pour
ma part j' ai su l' avoir trouvé lorsqu'il s' est évadé !
Par
contre ces « petits bonheurs » furtifs, impalpables,
émouvants m' ont aidée tout au long de ce parcours sur terre à
garder la joie de vivre et l' espoir. Je fais le vœu qu' ils m'
accompagnent jusqu'au bout du chemin...
Le
sourire de l' enfant, sa main dans la mienne, ses premiers pas, ses
bras autour de mon cou me furent de merveilleux présents mais aussi
combien de fois me suis-je sentie émue par la beauté d' un paysage,
la senteur d' une rose,
l'
ambiance d' un lieu, d' un moment , la rencontre d' un ou d' une
inconnue et que sais-je encore …
Sachant
que j' avais ce sujet à développer, j' ai observé et mis à part
dans ma mémoire quelques exemples :
Ce
matin au réveil j' ouvre les volets . Quelle surprise ! Le ciel
est bleu (hier il pleuvait), au loin le rose des pêchers en fleurs
se mêle au jaune lumineux des mimosas avec en fonds de décor le
Canigou au blanc chapeau, animé de contrastes ( zones d' ombres et
de lumière .. ) pas un souffle de vent, c' est merveilleux !
Au loin je perçois le chant des oiseaux heureux de cette aube
printanière . Je respire à pleins poumons. Une bouffée d' émotion
m'étreint, je voudrais arrêter le temps... demain sera un autre
jour, j' aurai oublié cet épisode (surtout si la pluie est de
retour) mais à cette minute même , je suis heureuse ! Je
savoure cette grâce qui m' est accordée aujourd'hui.
D'
ores et déjà je suis à l' affût d' un autre petit bonheur je
sais qu' il peut se trouver à tout moment, là même ou je ne l'
attends pas... sous une forme totalement différente, il me suffira
tout simplement de le reconnaître.
J'
ouvre ma boîte mail, j' ai une vidéo à découvrir, j' enregistre,
j' écoute.... Il s' agit d'un duo au saxo (un enfant et son
grand-Père) je suis absorbée par la magie de l 'instant c' est
beau ! Très beau ! Des larmes me piquent les yeux... un
petit bonheur de quelques minutes, très petit mais si doux et si
prenant !
J'
ai réussi à apprivoiser une chatte sauvage, ce n' est pas encore
formidable mais depuis quelques jours elle se laisse caresser à
condition que ce ne soit pas trop longtemps... ce midi elle s' est
introduite dans la maison, elle a pris d' office le coussin du chien
, je la trouve endormie, allongée de tout son long, je l' approche,
elle ouvre un œil, le referme et reprend le chemin de ses rêves. Je
me sens bien, un petit bonheur très limité qui ne deviendra demain
qu' un léger souvenir pour être remplacé par d' autres images qui
toutes aussi courtes que celles ci ensoleilleront ma vie.
samedi 9 avril 2016
Petits bonheurs par Amada
Bonheur,
amour et paix, ce sont pour moi les trois mots les plus puissants de
la terre.
Aujourd’hui
je vais vous parler de mes bonheurs, ils sont comme des petits lutins
espiègles et malicieux qui m’abordent n’importe où et n’importe
comment, ils peuvent être au coin d’une rue pour me faire
rencontrer des personnes que j’apprécie et comme le village est
petit ça arrive souvent.
Ils
peuvent être assis sur mon lit quand je me réveille pour me dire
que la journée sera belle malgré tous les aléas qu’elle comporte.
Là
où ils aiment se réunir et me donnent tout plein d’agréables
surprises c’est dans mon jardin, et comme par hasard ils sont tous
habillés en vert ; ils m’attrapent par la jambe pour me faire
remarquer la petite fleur qui s’épanouit à l’ombre du jasmin
élégant et odorant cadeau pour mes 60 ans ; d’autres
n’arrêtent pas de faire des bonds pour se balancer pendus par les
pieds aux grappes mauves de ma glycine qui esquisse un sourire en
regardant ces équilibristes ; il y en a un que je vois toujours
allongé au pied de ma vigne, tout saoul après d’avoir gouté ses
raisins sucrés et pleins de soleil qui éclatent dans sa bouche avec
un pschitt savoureux. Par ailleurs aujourd’hui il y en a un qui a
voulu m’accompagner ; je vous présente Toutenvert
Les
bonheurs les plus importants je les garde dans la boîte de mon cœur
pour pas qu’ils se perdent ; je vais vous en montrer deux ou
trois : venez avec moi, d’ici j’entends déjà qu’ils se
bousculent pour venir nous dire bonjour. Tout au fond je vois mon
premier bonheur, il est tout timide et il faut l’attraper avec
douceur…. Le voici ; c’est mon premier cartable que j’ai
eu pour mon premier jour d’école, il est en carton marron avec le
Bambi de Walt Disney dessiné qui fait une cabriole ; c’est un
bonheur parce qu’avec lui j’ai rentré dans le monde des adultes.
J’ai
aussi des triplés car c’est le même bonheur mais en triple ;
ils s’appellent René, Laurent et Idalie, j’avoue que ce sont mes
préférés.
Depuis notre dernière rencontre j’ajoute un autre
bonheur mais je le classe aussi avec les grands ; il est de
toutes les couleurs que j’ai failli ne plus voir. Rose et doux
comme le barba papa, jaune éclatant comme le soleil au printemps,
blanc immaculé comme l’agneau qui vient de naître, rouge puissant
comme les coquelicots dans nos prairies et c’est le Docteur
Pastoret qui me l’a donné en stoppant la progression de ma
maladie.
Ouf….
J’ai assez bavardé pour aujourd’hui, je n’ai plus rien à
dire…..
vendredi 8 avril 2016
Les petits bonheurs
J'
aurai tendance à fredonner l’air de Félix Leclerc
“c’est
un petit Bonheur
que
j’avais ramassé
il
était tout en pleurs
sur
le bord d’un fosse
quand
il m’a vu passer
il
s’est mis à crier
Monsieur
ramassez moi
Chez
vous emmenez moi”
Peut
–être est une reminiscence de ces anciens artisans qui sifflaient
ou chantaient lorsqu’ils travaillaient sur leur lieu de travail.
Le
dernier que j’ai entendu témoigner de sa joie de vivre, c’était
mon facteur, Mr Mano qui sifflait en distribuant le courrier.
Aujourd’hui plus personne ne manifeste sa joie, plus aucun passant
ne siffle sur le trottoir, et dans les garages, dans les chantiers
nulle complainte ne vient égayer les instants de la journée.
Les
mamans chantent-elles au moins quelques berceuses à leur enfant?
Je
ne saurai l’affirmer.
Dans
les écoles on apprenait le chant. Certes il y avait de belles voix
alors que d’autres chantaient comme des crécelles, mais lorsque
les choeurs entonnaient les couplets toutes les bouches s’animaient.
Pourquoi
ai-je focalise le Bonheur sur le chant? Je ne saurai l’expliquer.
Il
est vrai cependant que j’ai toujours aimé la chansonnette, et que
par l’intermédiaire de la radio, je trouve souvent du plaisir …
un petit Bonheur qui m’accompagne lorsque je suis dans ma cuisine,
ou lorsque je repasse mon linge. D’Aznavour à Brel, de Bruel à
La Callas, j’aime écouter la musique.
Petit
Bonheur tout simple.
Ferrer
Jackie. Les mots ont la parole, séance du 5avril 2016
mercredi 6 avril 2016
Un petit bonheur par Marie
C’est une fin
d’après-midi comme les autres. J’ai vaqué laborieusement à mes
loisirs, privilège des retraités et je me rends dans la petite
ville voisine, capitale de la cerise me procurer quelques pelotes de
laine pour occuper mes soirées hivernales.
Je réfléchis à notre
thème : « Les petits bonheurs ». Qu’est-ce que je
vais bien pouvoir raconter. Dès que je suis devant ma feuille
blanche, ça y est toutes les idées se mélangent, c’est très
difficile pour moi.
Il existe pourtant de ces
moments délicieux qui font notre bien-être.
Un instant de tendresse,
une randonnée dans nos merveilleuses Albères, un lever ou un
coucher de soleil à la plage, assise sur un relax, au Racou, un coup
d’oeil sur le Canigou, un bon livre, lovée dans un fauteuil, là
où le temps disparaît quelques instants, pratiquer la
procrastination, que c’est bon, se détendre en écoutant une
émission avec des intervenants intéressants, flâner dans les
allées d’une librairie en feuilletant de temps en temps un livre
et tant d’autres choses… Il y a bien sur une échelle dans ces
moments.
Donc me voilà dans ma
petite voiture et je ne suis pas plus avancée.
La radio en fond, j’écoute
une émission de musique classique d’une oreille distraite, lorsque
tout d’un coup une page de jazz, Glen Gould.
Glen Gould j’ai déjà
entendu son nom et celui de Bach aussi. Et tout à coup, c’est la
découverte. C’est magnifique. Je n’ai pas envie que ça
s’arrête. Les notes de son piano sont irrésistibles, elles
semblent voler sur le clavier. Son interprétation me laisse sans
voix. Mais ce moment passe très vite, déjà l’animatrice et son
invité reviennent et commentent. Ca y est c’est fini. Il reste au
fond de moi ce moment de plaisir. Je me promets en rentrant à la
maison de réécouter ce morceau et me renseigner sur le pianiste.
Mais cela ne sera pas pareil.
Il faut profiter de ces
petits moments sans préparation, ils font d’autant plus de bien.
Marie
05
Avril 2016
mardi 5 avril 2016
Les petits bonheurs ..... c'est...
La saveur veloutée d'un bol de chocolat
La saveur interdite d'un verre de coca
La saveur piquante d'un morceau d'ananas
La vue du Canigou tout de blanc enneigé
La vue de nos vergers tout de fleurs de pèchers
La vue de mon figuier tout d'oiseaux chargé
L'odeur de beaux freezias offerts par une amie
L'odeur de mon jardin arrosé parla pluie
L'odeur du linge sec parfumé par la nuit
L'écoute deRavel et de son Boléro
L'écoute de Chopin et de son piano
L'écoute d'un chant de Lény Escudéro
La caresse d'un enfant parti mais revenu
La caresse du sable autour de mon pied nu
La caresse d'un vent fort brise devenu
Le plaisir d'évoquer tout cela simplement
Au coeur de l'amitié, tout comme en ce moment
La saveur veloutée d'un bol de chocolat
La saveur interdite d'un verre de coca
La saveur piquante d'un morceau d'ananas
La vue du Canigou tout de blanc enneigé
La vue de nos vergers tout de fleurs de pèchers
La vue de mon figuier tout d'oiseaux chargé
L'odeur de beaux freezias offerts par une amie
L'odeur de mon jardin arrosé parla pluie
L'odeur du linge sec parfumé par la nuit
L'écoute deRavel et de son Boléro
L'écoute de Chopin et de son piano
L'écoute d'un chant de Lény Escudéro
La caresse d'un enfant parti mais revenu
La caresse du sable autour de mon pied nu
La caresse d'un vent fort brise devenu
Le plaisir d'évoquer tout cela simplement
Au coeur de l'amitié, tout comme en ce moment
Un petit bonheur par Monique
Décrire
un petit bonheur?
Un
seul?
Alors
qu'il y en a mille?
Pourquoi
celui-là, plutôt qu'un autre?
Avez-vous
pensé
Aux
délaissés?
A
leur jalousie?
Imaginez
qu'ils fassent la grêve
Pour
se venger?Ah non, merci!
C'est
un petit bonheur
de
croiser un sourire
d'écouter
la musique,
d'ouvrir
un roman, le lire.
D'entrer
dans une expo Faire des plaisirs
menus
de
partager un apéro et même
viser l'absolu
et de
monter à vélo. Sans
attendre d'être reconnu.
D'aller
au cinéma Plonger dans
un regard
de
boire un chocolat partager
souvent tard
ou se
croiser les bras, une peine ,
un cafard
Admirer
le Canigou, Et cette cascade
qui mousse,
Aux
idées noires,tordre le cou les rires qui
éclaboussent,
et
s'esclaffer comme des fous. les violettes
qui poussent.
Le
petit bonheur, il est caché comme la timide violette dans le
sous-bois.
Le
petit bonheur, on peut passer très près et ne pas le voir et même
l'écraser
par
négligence.
Espiègle,
il ne se dévoile pas, il faut le débusquer, l'apprivoiser, puis le
choyer
et
l'emmener partout avec soi.
Alors,
ce petit bonheur-là, il se déploie, prend ses aises, redécore
l'environnement de ses pépites inattendues.
Dans
les éclats de rire des petits-enfants qui courrent à celui qui, le
premier
entrera
dans mes bras, il est là.
Dans
le sourire de cet inconnu que je croise, il est là.
Dans
le merci du piéton pour qui je me suis arrêtée, il est là.
Dans
le regard complice échangé avec l'ami, il est là.
Dans
cette petite salle où je vous retrouve, le mardi, il est là.
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