Tant
d'années se sont échouées sur la plage, cet été,
flux
et reflux du sablier grandeur nature, contenant
une
multitude de grains de sable, qui ont fini, avec le
sel,
par traverser le coeur vert bouteille jeté à la mer,
pour
se déverser en une seule empreinte, le creuset de
deux
vies à nouveau réunies sous le soleil éclatant de l'été,
faisant
danser l'ombre d'un chef indien, lointain mirage
californien,
qui un jour m'a dit que le ciel bleu est toujours
plus
vaste que les myriades de nuages gris.
La
tramontane s'est alors levée et a tout effacé, faisant
tournoyer
dans l'azur, une multitude de grains de sable,
un
jour d'été.
Et
le vent ramasse à la pelle les grains de sable et les
souvenirs
aussi ; et la mer efface les empreintes du
temps
et les mots aussi, les mots d'été en anglais, italien,
allemand,
espagnol et français, vague à l'âme et "iod" à
la
vie, remontant à la surface de notre vieille Europe et
partagés
avec une gardienne des trésors de l'humanité.
Nathalie.
Nathalie.
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